Thomas Poussard : que l’on parle bien quand on parle du désert

Thomas Poussard est né en 1981 à Cognac. Passionné de désert, on pourrait lui prêter la citation d’André Gide, que nous avons légèrement retouchée en guise de titre pour cet article. Que l’on parle bien, quand on parle dans le désert. Et que l’on écrit bien, semble-t-il, également. Amoureux des déserts, l’auteur a toujours eu le goût d’écrire. Conteur né, il aiguisait sa plume dans des bandes-dessinées d’enfant, et affectionnait particulièrement les rédactions, à l’école.

À 19 ans, Thomas Poussard se tourne vers le journalisme, et en fait son métier avant de s’expatrier au Chili, en 2006. Il tient un blog, assidument, puis rédige un guide pratique à destination des francophones qui souhaitent s’installer dans son pays d’adoption. Ce livre, intitulé Vivre le Chili, est publié en 2014 par Hikari Éditions. Lorsque la pandémie déferle sur le monde, Thomas Poussard s’éloigne du style journalistique et renoue avec son imaginaire d’enfant, participant à des concours de nouvelles et écrivant des scénarios.

Quand on lui demande quelles sont ses influences, il préfère se placer du point de vue du lecteur et prouve l’éclectisme de ses goûts. Dostoïevski côtoie Philip K. Dick et Boris Vian. Mais Thomas Poussard affectionne également les grands reporters. Quoi de plus normal pour un ancien journaliste ?

L’auteur a beaucoup voyagé. En Europe, aux États-Unis, en Amérique centrale… Fasciné par les déserts, il a visité un certain nombre de ces étendues à la portée onirique. Ainsi, il a sillonné l’Atacama, le Sahara ou encore l’Arizona. Décidément attiré par le mystère, Thomas Poussard s’est également rendu sur l’énigmatique Île de Pâques.

L’essence du voyage, du vrai voyage, c’est découvrir, c’est apprendre à connaître, à accepter sans forcément comprendre, à tolérer sans juger.

Thomas Poussard

C’est au croisement entre le reportage et le cri d’amour que l’on pourrait situer l’écriture de Thomas Poussard. Car l’auteur ne se contente pas de relater des faits. Il y ajoute un supplément d’âme.

Couverture de Paroles de Désert de Thomas Poussard
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