Stéphane King-Le Peillet, auteur des hauteurs

C’est en 1967 que naît Stéphane King Le Peillet, à Saint-Brieuc. Il partage avec son quasi-homonyme américain, père d’un clown effrayant ou d’une voiture tueuse, la passion de l’écriture. Voyageur devant l’éternel, Stéphane King-Le Peillet a débuté dans l’écriture avec la rédaction de carnets de voyages. Ceux-ci, réservés à ses proches, étaient destinés à une diffusion limitée. Aussi, vous vous doutez bien que la publication de La Marche Céleste est pour lui une sacrée aventure !

Stéphane King-Le Peillet est un amateur de beau verbe. En effet, l’auteur semble affectionner les dialogues savoureux. Aussi, on retrouve dans La Marche Céleste énormément de dialogues que n’aurait probablement pas reniés Michel Audiard. Cette verve, qui donne un surplus d’âme à son récit, traduit l’influence de ce dialoguiste hors-pair. Parmi ses influences, l’auteur cite également le pape des écrivains-voyageurs : l’incontournable Nicolas Bouvier.

Stéphane King-Le Peillet a énormément voyagé. Et les destinations qu’il a visité soulignent un esprit éclectique. L’auteur a visité des pays au profils variés, comme le Togo, l’Espagne, le Népal, le Maroc, la Bolivie, le Kenya et d’autres encore. Tous ces voyages ont été marquants. Cependant, en termes d’intensité et de rencontres touchantes, l’auteur cite le Népal, l’Inde et Madagascar.

Voilà ce qui m’incite à voyager; cette constante quête d’altérité et par là même de soi.

Stéphane King-Le Peillet.

Auteur généreux à la gouaille savoureuse, Stéphane King-Le Peillet est de ces personnalités qui préfèrent mettre en avant les rencontres qu’elles font. Voyageur infatigable et à l’écoute des autres, il nous offre avec La Marche Céleste un livre passionnant. Pour l’exploit accompli, pour la tendresse du regard sur les individus rencontrés. Un livre touchant, introspectif, et où l’humour reste très présent. Un livre à l’image de son auteur : tourné vers ceux qui le reçoivent.

Couverture de La Marche Céleste, de Stéphane King-Le Peillet
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